La journée des affiches
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allemands avant la libération de Paris en 1944
affiches en août 1944 à Paris

Le 17 dans la soirée, des patrouilles allemandes parties du palais du Luxembourg ouvrirent le feu sur la foule qui baguenaudait place de la Sorbonne, rue de Vaugirard et boulevard Saint-Michel. Il y eut des morts et des blessés.
Le lendemain, vendredi 18, fut la journée des affiches. L'une était un ordre de mobilisation du commandement de la région de Paris des Forces françaises de l'intérieur: â tous les Français et Françaises valides qui doivent rejoindre immédiatement les formations FFI ou les milices patriotiques de leur quartier ou de leur usine... s'armer par tous les moyens, attaquer l'ennemi partout où il se trouvera, attaquer ses postes de garde, ses véhicules, ses dépôts de carburant, s'emparer de ses dépôts de ravitaillement, protéger les services publics. Il se terminait par
FRANÇAIS, DEBOUT ! TOUS AU COMBAT ! LA VICTOIRE EST PROCHE !

Comme la plupart des généraux de la Wehrmacht. von Choltitz savait que le III' Reich avait perdu la bataille de France et allait perdre la guerre. Mais il avait l'ordre de défendre Paris et se préparait à livrer bataille avec les forces dont il disposait : environ 16 000 hommes autour de la ville et 5 000 à l'intérieur pour tenir 32 centres de résistance et points d'appui (dont le Majestic. le Crillon et le ministère de la Marine, le Meurice siège de l'OKW, le Palais-Bourbon, le Luxembourg, l'Ecole militaire, la caserne du Prince-Eugène), 78 chars Mark III et V, 35 canons de 105 et de 150, 35 de 88 et de 75, plus une soixantaine d'avions au Bourget.
Une puissance de feu qui n'aurait pas arrêté longtemps l'offensive alliée niais pouvait provoquer des dégâts considérables. D'autant plus que s'y ajoutaient un stock important d'explosifs, et 300 torpilles de marine abandonnées dans les champignonières de Houilles et prévues pour faire sauter les ponts.

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